L’Agence Internationale de l’Energie l’indique : « après un déclin historique l’an dernier en raison de la pandémie de Covid-19, les émissions de CO2 du secteur de l’énergie ont déjà fortement rebondi ». Mais, les industries énergétiques, pétrolières et chimiques sont loin d’être seules à polluer dû à leurs activités. TOUTES les entreprises ont un impact considérable sur l’environnement. TOUTES les entreprises consomment des matières premières, des énergies, de l’eau et de l’espace. Nous allons décrypter dans ce billet, comment elles polluent et quelles en sont les lourdes conséquences.
Résumé de l’article
Cet article a pour but de vous sensibiliser aux activités polluantes pour mieux comprendre de quoi il en retourne. Ainsi, nous allons traiter de deux types de pollutions aux impacts considérables, et responsables, en partie, du réchauffement climatique :
1. La pollution due aux rejets des entreprises
2. Zoom sur la pollution digitale : un sujet de plus en plus sensible
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LA POLLUTION DUE AUX REJETS DES ENTREPRISES
L’activité d’une entreprise a un impact colossal sur l’environnement dû en partie à des prélèvements majeurs au sein même des ressources naturelles et des rejets néfastes dans l’environnement. En fonction de l’activité exercée, l’impact est plus ou moins important mais les conséquences restent énormes et surtout dévastatrices.
DE QUOI PARLE-T-ON ?
Une entreprise a beau avoir de belles prestations, créer des emplois, avoir pignon sur rue, elle n’en pollue pas moins l’environnement.
La « pollution » désigne l’introduction d’un polluant ou d’une contamination dans un environnement naturel. Dans le cas des entreprises, on observe différentes pollutions :
- Pollution de l’air ;
- Pollution de l’eau ;
- Pollution des sols ;
- Pollution de la terre.
Toutes ces pollutions sont causées par une industrialisation et des économies à croissance rapide qui entraînent :
- L’épuisement des ressources naturelles ;
- L’exploitation des ressources non-renouvelables ;
- Des rejets de déchets chimiques ;
- Le déforestation ;
- L’extinction d’espèces animales et/ou végétales.
Et bien d’autres conséquences toutes plus graves sur la nature les unes que les autres.
De plus, toutes ces pollutions ne sont pas seulement nuisibles à l’environnement mais également nuisibles à notre santé.
UN CERCLE FERMÉ
Ce qu’il faut comprendre, c’est que les différents impacts d’une entreprise sur l’environnement fonctionnent avec des facteurs « entrants » et des facteurs « sortants » :
Les « entrants » sont les ressources naturelles et matières premières qui entrent dans l’entreprise. C’est-à-dire, celles qui sont utilisées lors des processus de fabrication et lors du fonctionnement quotidien.
Les « sortants » sont tous les éléments qui sortent de l’entreprise, c’est-à-dire les produits finis, les déchets, les rejets solides, liquides, gazeux mais aussi tout ce qui relève des nuisances (acoustiques, visuelles et olfactives).
Ce processus crée un « cycle fermé » amenant à de fortes pollutions, ce qui explique les impacts colossaux évoqués précédemment. Voici dans l'ordre ce processus :
L’environnement procure les ressources naturelles.
L’Homme exploite ces ressources naturelles lors de ses différentes activités.
Les ressources sont transformées en produits finis.
En même temps, des rejets sont émis et des nuisances se font ressentir à l’intérieur et à l’extérieur de l’activité de l’entreprise.
Les résidus de procédés de fabrication quittent l’entreprise sous forme de déchets.
Les rejets, nuisances et déchets, dégradent l’environnement et contribuent à la perte de la qualité de l’eau, de l’air et des sols ; à la perte de la biodiversité et au réchauffement climatique. En même temps, ils affectent le bien-être des travailleurs, des riverains et nuisent à la santé humaine.
Un environnement affecté par la pollution produira moins de ressources naturelles.
On vous laisse imaginer la suite. C’est ce que l’on appelle un « cercle vicieux ». Ainsi, une entreprise pollue énormément et parfois sans même le savoir : selon un rapport de l'ONG internationale Carbon Disclosure Project, plus de 70 % des émissions de gaz à effet de serre émaneraient de seulement 100 entreprises. Mais ce n’est pas tout, une toute nouvelle pollution aux dégâts environnementaux importants a fait son apparition de façon exponentielle : la pollution digitale. Cette dernière fait désormais partie intégrante des politiques RSE des entreprises, et pour cause.
ZOOM SUR LA POLLUTION DIGITALE : UN SUJET DE PLUS EN PLUS SENSIBLE
La pollution numérique désigne toutes les formes de pollution engendrées par les nouvelles technologies : émissions de gaz à effet de serre, pollution chimique, érosion de la biodiversité, production de déchets électroniques.
Le numérique est responsable de 4 % des émissions mondiales à effet de serre selon l’ADEME, un chiffre qui devrait doubler d’ici 2025.
COMMENT LA POLLUTION DIGITALE SE PRODUIT-ELLE ?
Il existe 2 types de pollution digitale :
1. La pollution engendrée par le fonctionnement du réseau internet
2. La pollution générée par la fabrication d’outils informatiques
Plusieurs causes sont à l’origine de la pollution digitale mais, on observe 2 causes majeures :
La fabrication des équipements : pour faire un ordinateur, il faut compter 16 fois son poids en matériaux. Le ratio est parfois beaucoup plus important sur certains composants, ce qui entraîne une augmentation de l’épuisement des ressources, de la pollution de la terre, de l’air et des eaux.
Les data centers : ces infrastructures majoritairement utilisées par les entreprises pour organiser, traiter, stocker et entreposer de grandes quantités de données ne cessent d’accroître leur volume d’informations collectées. Par conséquent, leur consommation en énergie pour les stocker et les traiter augmente fortement.
Il est toutefois important de noter que le numérique représente 2.5 fois moins que les émissions CO2 du transport routier, sans compter la production des véhicules ou des infrastructures. C’est aussi 3 fois moins que l’impact carbone lié à la déforestation. Et enfin presque 2 fois moins que la consommation énergétique des bâtiments commerciaux.
QUE FAUT-IL RETENIR ?
Une entreprise pollue. C’est un fait. Quelle que soit le type de pollution engendrée, les conséquences sont désastreuses !
La plupart du temps une entreprise ignore son empreinte carbone car elle ne connaît pas précisément les impacts de son activité.
Il faut donc être conscient de chaque petite chose qu’il est nécessaire de faire pour que votre entreprise tourne en polluant un minimum, ou si cela est impossible, en compensant sa consommation de carbone.
Vous souhaitez savoir, en fonction de votre empreinte carbone, combien vous devez compenser pour préserver le climat et la planète ? SYLVAIR va vous éclairer et vous conseiller, c’est son expertise. Cliquez ici.
Ainsi vous passerez d’une croissance polluante à une croissante verte. C’est ce que l’on appelle la « transition écologique ».
L’environnement et notre santé sont l’avenir : protégeons-les, ensemble.
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